Le Jardin de Chine
Harmonie d'ombre et de lumière
On traverse ce jardin par un pont en bambou puis une pente assez forte. Au cours de notre passage, ce qui dominait c’était l’obscurité créée par les cimes des grands arbres qui forment des voûtes continues et empêchent la lumière de s’infiltrer facilement.
Ce qui était encore à noter, c’était la fraîcheur de l’atmosphère provoquée par la faible intensité lumineuse et par la présence du ruisseau qui coule sans arrêt. Alors, cette étape représente une phase transitoire entre deux jardins où la lumière est abondante : le jardin d’Asie méridionale et le jardin andalou. De nouveau, ce jardin sert d’étape transitoire entre deux jardins ayant des ambiances différentes.
C’est donc une phase de préparation pour la promenade dans des lieux où l’aspect naturel, « sauvage » est le plus dominant. Alors de ce jardin on entre dans le jardin de Polynésie par une pente assez raide. Durant cette étape, on se promène sans refaire les deux premières promenades.
Alors, au moment où on dépasse le pont en dalle, on monte une pente douce menant au sentier serpentant à travers la vallée qui est traversée par un pont en béton ayant une arche très élevée. Au fond de cette vallée, il y a de curieux cours d’eau rocailleux déroulant leurs sinuosités.
Et sur les talus il y a des plantes tapissantes qui forment une admirable composition paysagère avec les troncs des arbres et les masses touffues des arbustes. Alors on quitte le ravissant jardin chinois et on entre au jardin d’Asie méridionale, mais cette fois-ci, sans s’y promener car le circuit nous mène directement au jardin des Antilles.