Le Jardin Andalou
Eden de beauté et d’esthétique
Ce jardin se situe à proximité du musée. Il se caractérise par un style régulier, symétrique, avec une large utilisation de la ligne droite et de l’angle droit. Il se présente sous la forme d’un rectangle allongé. Ce jardin réserve une circulation très franche dans le sens des deux axes qui le partagent en quatre parties.
L’axe principal est perpendiculaire à la façade de la maison et dans l’axe de celui-ci un deuxième axe tracé perpendiculairement au premier. Ces axes sont bordés par des massifs à fleurs écarlates et de buissons aromatiques qui alourdissent l’air de leur parfum. Des pots ou des jarres de couleur bleue agrémentent magnifiquement ces allées. L’une de ces allées est bordée de piliers soutenant des traverses couvertes de glycine.
Ce jardin est planté de plantes apportées de pays lointains ou appartenant à la flore locale. Cette végétation s’épanouit luxuriance. Cette partie du jardin est entourée de constructions sur trois côté.
Au fond il y a la maison, ayant un style légèrement mauresque caractérisé par des colonnades et des arcades blanches dont quelques-unes sont complètement enveloppées de plantes grimpantes.
A gauche existent des locaux dont l’un est réservé seulement pour le matériel d’entretien des jardins et l’autre pour le bureau.
Après avoir parcouru ce jardin où la rigueur du tracé est frappante et où la profusion des couleurs et des odeurs de plantes règnent sous des éclats lumineux, le promeneur passe au jardin Chinois qui a un autre aspect. Cette partie se présente sous la forme d’un carré dont le centre est marqué par un bassin comportant en son milieu une petite île formée par la superposition de deux jardinières circulaires plantées d’un palmier de fleurs et de plantes tapissantes.
C’est l’île enchantée, le paradis perdu. Les parterres entourant le bassin sont plantés de fleurs. Plusieurs couleurs reviennent. Le rouge synonyme de vie et de gaieté, domine ; le blanc, symbole de la pureté, réfléchit la lumière ; le jaune rappelle la couleur du soleil, de la lumière et fait penser à la joie ; le bleu, couleur de la mer, est frais, clair et transparent.
Toutes ces couleurs rappellent la limpidité et la transparence des jardins islamiques. La promenade, dans cette partie du jardin, se fait suivant un chemin que viennent souligner les parterres entourant le bassin et des jardinières plantées d’un mélange de fleurs de saison et de plantes vivaces et grimpantes.
Ces dernières forment des cascades contre les murs des jardinières. Après la rigueur du tracé et de la profusion des plantations, le promeneur se trouve en face d’un ponton en bambou.
C’est un passage suspendu entre les arbres. Lorsqu’on traverse ce chemin, on se trouve presque à la même hauteur que les arbres ; alors on est détaché du sol. Par conséquent, on regarde sans cesse notre chemin et on oublie l’horizon.